European Resistance Archive/European Resistance Archive (ERA)
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Vincent grandit dans un milieu ouvrier et communiste, son père l’amène très tôt à différentes manifestations. Dès qu’il peut il adhère à la Jeunesse Communiste. Après la débâcle en juin 1940, et son retour à Nanterre. Alors il participe aux actions comme la diffusion et la fabrication des tractes et affichage, il est engagé dans les Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP), un mouvement de différentes organismes de jeunesse à orientation politique et religieuse. A partir du moment où il passe en clandestinité fin 1942, car il refuse de partir en STO en Allemagne, son activité change, il s’engage dans les Francs-Tireurs et Particants (FTP) et assure surtout la sécurité lors des actions de prise de paroles dans des lieux publiques. Tenant le grade de lieutenant grâce à ses activités dans le Résistance il s’engage dans l’armée au moment de la Libération, et sera rattaché au bataillon Hoche. Vincent est démobilisé en juin 1945. Après guerre il revient sur Nanterre, où sa femme l’attend, il reprend sa profession de mécanicien. De 1954 jusqu’en 1966, il est maire adjoint en charge de question enfance et sport. A partir de 1966 il travail au secrétariat de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), d’abord au niveau national et après au niveau départementale jusqu’à sa retraite en 1980, tout en gardant ses activité en tant qu’élu à la municipalité.
Vincent grandit dans un milieu ouvrier et communiste, son père l’amène très tôt à différentes manifestations. Dès qu’il peut il adhère à la Jeunesse Communiste. Après la débâcle en juin 1940, et son retour à Nanterre. Alors il participe aux actions comme la diffusion et la fabrication des tractes et affichage, il est engagé dans les Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP), un mouvement de différentes organismes de jeunesse à orientation politique et religieuse. A partir du moment où il passe en clandestinité fin 1942, car il refuse de partir en STO en Allemagne, son activité change, il s’engage dans les Francs-Tireurs et Particants (FTP) et assure surtout la sécurité lors des actions de prise de paroles dans des lieux publiques. Tenant le grade de lieutenant grâce à ses activités dans le Résistance il s’engage dans l’armée au moment de la Libération, et sera rattaché au bataillon Hoche. Vincent est démobilisé en juin 1945. Après guerre il revient sur Nanterre, où sa femme l’attend, il reprend sa profession de mécanicien. De 1954 jusqu’en 1966, il est maire adjoint en charge de question enfance et sport. A partir de 1966 il travail au secrétariat de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), d’abord au niveau national et après au niveau départementale jusqu’à sa retraite en 1980, tout en gardant ses activité en tant qu’élu à la municipalité.
Vincent grows up in the Communist working class, his father soon takes him along to different demonstrations. As soon as he can, he joins the Communist Youth Movement. After the defeat (la débâcle) in June 1940 he returns to Nanterre. Upon his return to Nanterre he participates in political actions, as the reproduction and distribution of leaflets and posters. He is part of the « Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP) », the United Forces of the Patriotic Youth, a youth movement of political and religious orientation. In 1942 he goes underground, as he refuses to leave for forced labour in Germany. The character of his activities change, he becomes part of the Francs-Tireurs et Particants (FTP) (snipers and participants) and is responsible for the safety of the comrades that have public appearances. As an FTP-FFI he is responsible for the safety of the Communist mayor, Raymond Barbet, during the liberation of Nanterre on August 21st, 1944 and then assists during the fall of the fortress Mont Valérien. Vincent is demobilised in June 1945. After the war he returns to Nanterre and takes up his former profession as a mechanic in the Simca factory. But he is fired in 1947. From 1954 to 1966 he is head of the department childhood and physical education. In 1966 he begins to work in the office of the Sports and Gymnastics Labor Federation (FSGT) until his retirement in 1980. Throughout this time he keeps up his activities as a local representative in the municipality.Today he is the president of the ANACR section in the Hauts-Seine department. He visits schools together with former deportees to relate his experience as a former resistance fighter.
History
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Vincent grows up in the Communist working class, his father soon takes him along to different demonstrations. As soon as he can, he joins the Communist Youth Movement. After the defeat (la débâcle) in June 1940 he returns to Nanterre. Upon his return to Nanterre he participates in political actions, as the reproduction and distribution of leaflets and posters. He is part of the « Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP) », the United Forces of the Patriotic Youth, a youth movement of political and religious orientation. In 1942 he goes underground, as he refuses to leave for forced labour in Germany. The character of his activities change, he becomes part of the Francs-Tireurs et Particants (FTP) (snipers and participants) and is responsible for the safety of the comrades that have public appearances. As an FTP-FFI he is responsible for the safety of the Communist mayor, Raymond Barbet, during the liberation of Nanterre on August 21st, 1944 and then assists during the fall of the fortress Mont Valérien. Vincent is demobilised in June 1945. After the war he returns to Nanterre and takes up his former profession as a mechanic in the Simca factory. But he is fired in 1947. From 1954 to 1966 he is head of the department childhood and physical education. In 1966 he begins to work in the office of the Sports and Gymnastics Labor Federation (FSGT) until his retirement in 1980. Throughout this time he keeps up his activities as a local representative in the municipality.Today he is the president of the ANACR section in the Hauts-Seine department. He visits schools together with former deportees to relate his experience as a former resistance fighter.Vincent grows up in the Communist working class, his father soon takes him along to different demonstrations. As soon as he can, he joins the Communist Youth Movement. After the defeat (la débâcle) in June 1940 he returns to Nanterre. Upon his return to Nanterre he participates in political actions, as the reproduction and distribution of leaflets and posters. He is part of the « Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP) », the United Forces of the Patriotic Youth, a youth movement of political and religious orientation. In 1942 he goes underground, as he refuses to leave for forced labour in Germany. The character of his activities change, he becomes part of the Francs-Tireurs et Particants (FTP) (snipers and participants) and is responsible for the safety of the comrades that have public appearances. As an FTP-FFI he is responsible for the safety of the Communist mayor, Raymond Barbet, during the liberation of Nanterre on August 21st, 1944 and then assists during the fall of the fortress Mont Valérien. Vincent is demobilised in June 1945. After the war he returns to Nanterre and takes up his former profession as a mechanic in the Simca factory. But he is fired in 1947. From 1954 to 1966 he is head of the department childhood and physical education. In 1966 he begins to work in the office of the Sports and Gymnastics Labor Federation (FSGT) until his retirement in 1980. Throughout this time he keeps up his activities as a local representative in the municipality.Today he is the president of the ANACR section in the Hauts-Seine department. He visits schools together with former deportees to relate his experience as a former resistance fighter.
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Vincent grandit dans un milieu ouvrier et communiste, son père l’amène très tôt à différentes manifestations. Dès qu’il peut il adhère à la Jeunesse Communiste. Après la débâcle en juin 1940, et son retour à Nanterre. Alors il participe aux actions comme la diffusion et la fabrication des tractes et affichage, il est engagé dans les Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP), un mouvement de différentes organismes de jeunesse à orientation politique et religieuse. A partir du moment où il passe en clandestinité fin 1942, car il refuse de partir en STO en Allemagne, son activité change, il s’engage dans les Francs-Tireurs et Particants (FTP) et assure surtout la sécurité lors des actions de prise de paroles dans des lieux publiques. Tenant le grade de lieutenant grâce à ses activités dans le Résistance il s’engage dans l’armée au moment de la Libération, et sera rattaché au bataillon Hoche. Vincent est démobilisé en juin 1945. Après guerre il revient sur Nanterre, où sa femme l’attend, il reprend sa profession de mécanicien. De 1954 jusqu’en 1966, il est maire adjoint en charge de question enfance et sport. A partir de 1966 il travail au secrétariat de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), d’abord au niveau national et après au niveau départementale jusqu’à sa retraite en 1980, tout en gardant ses activité en tant qu’élu à la municipalité.Vincent grandit dans un milieu ouvrier et communiste, son père l’amène très tôt à différentes manifestations. Dès qu’il peut il adhère à la Jeunesse Communiste. Après la débâcle en juin 1940, et son retour à Nanterre. Alors il participe aux actions comme la diffusion et la fabrication des tractes et affichage, il est engagé dans les Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP), un mouvement de différentes organismes de jeunesse à orientation politique et religieuse. A partir du moment où il passe en clandestinité fin 1942, car il refuse de partir en STO en Allemagne, son activité change, il s’engage dans les Francs-Tireurs et Particants (FTP) et assure surtout la sécurité lors des actions de prise de paroles dans des lieux publiques. Tenant le grade de lieutenant grâce à ses activités dans le Résistance il s’engage dans l’armée au moment de la Libération, et sera rattaché au bataillon Hoche. Vincent est démobilisé en juin 1945. Après guerre il revient sur Nanterre, où sa femme l’attend, il reprend sa profession de mécanicien. De 1954 jusqu’en 1966, il est maire adjoint en charge de question enfance et sport. A partir de 1966 il travail au secrétariat de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), d’abord au niveau national et après au niveau départementale jusqu’à sa retraite en 1980, tout en gardant ses activité en tant qu’élu à la municipalité.
Vincent grandit dans un milieu ouvrier et communiste, son père l’amène très tôt à différentes manifestations. Dès qu’il peut il adhère à la Jeunesse Communiste. Après la débâcle en juin 1940, et son retour à Nanterre. Alors il participe aux actions comme la diffusion et la fabrication des tractes et affichage, il est engagé dans les Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP), un mouvement de différentes organismes de jeunesse à orientation politique et religieuse. A partir du moment où il passe en clandestinité fin 1942, car il refuse de partir en STO en Allemagne, son activité change, il s’engage dans les Francs-Tireurs et Particants (FTP) et assure surtout la sécurité lors des actions de prise de paroles dans des lieux publiques. Tenant le grade de lieutenant grâce à ses activités dans le Résistance il s’engage dans l’armée au moment de la Libération, et sera rattaché au bataillon Hoche. Vincent est démobilisé en juin 1945. Après guerre il revient sur Nanterre, où sa femme l’attend, il reprend sa profession de mécanicien. De 1954 jusqu’en 1966, il est maire adjoint en charge de question enfance et sport. A partir de 1966 il travail au secrétariat de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), d’abord au niveau national et après au niveau départementale jusqu’à sa retraite en 1980, tout en gardant ses activité en tant qu’élu à la municipalité.